Le cancer et les differents
traitements Auteur : Institut National du Cancer (INCa)
Une fois le diagnostic de cancer posé, un traitement
est proposé à la personne malade : il résulte d’une
concertation entre différents spécialistes et dépend
étroitement du type de cancer et de son stade de progression.
Il existe trois modalités principales de traitement
des cancers : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie.
Pour certains types de cancer, il est également possible
de faire appel à l’hormonothérapie, à l’immunothérapie
ou aux récentes thérapies ciblées. Selon les cas, ces
modalités peuvent être prescrites seules, successivement
ou en association.
Les traitements proposés par les médecins prennent en
compte des recommandations de bonnes pratiques cliniques,
régulièrement mises à jour pour intégrer les dernières
connaissances scientifiques. Ces recommandations sont
des guides pour prendre la meilleure décision thérapeutique
possible. Mais chaque patient est différent et la proposition
de traitement doit être adaptée au cas et aux contraintes
de chacun.
Les traitements du cancer ont des effets secondaires.
Si le plus souvent, ces effets disparaissent avec l’arrêt
des traitements, ils sont susceptibles de dégrader la
qualité de vie des patients. Les équipes soignantes
disposent cependant d’un ensemble de moyens pour les
prévenir ou les limiter. Chaque patient peut en faire
la demande à son médecin. S’il le juge nécessaire, il
peut également lui faire part des difficultés qu’il
rencontre sur le plan psychologique ou social et demander
à bénéficier de soins complémentaires dits « soins de
support ».
L’immunothérapie : Qu’est-ce
que c’est ?
L’immunothérapie vise à remplacer ou modifier les défenses
naturelles du corps humain. Elle est fondée sur l’idée
que le système immunitaire voit les cellules cancéreuses
comme des « étrangères » et qu'il est donc susceptible
de les éliminer.
Quels sont les différents types ?
Plusieurs stratégies sont envisageables :
l’immunothérapie dite « active » revient
à stimuler, sur le principe de la vaccination, les défenses
immunitaires du patient. Dans la pratique, le développement
de vaccins thérapeutiques du cancer constitue encore
une voie de recherche.
l’immunothérapie dite « adoptive » consiste
à greffer au patient des cellules destinées à agir contre
les cellules cancéreuses. Jusqu’à présent, cette stratégie
n’a démontré son utilité que dans certains cancers hématologiques
(cancers du sang).
l’immunothérapie appelée « passive » consiste
à injecter, dans l’organisme du patient, des anticorps
dirigés contre les cellules cancéreuses.
Quels sont les progrès ?
Dans une période récente, on a développé des médicaments
plus spécifiques c'est-à-dire plus « ciblés » et donc
plus efficaces que des molécules habituellement utilisées
en immunothérapie (l'interféron, ou l’interleukine par
exemple). L’immunothérapie passive a en effet bénéficié
des avancées d'une technique qui permet de produire,
en laboratoire, des anticorps spécifiques et identiques
: on les appelle des anticorps monoclonaux parce qu'ils
sont issus d'une seule cellule. Le trastuzumab (Herceptin®)
pour certains cancers du sein, le rituximab pour les
lymphomes ou le cetuximab pour les cancers du côlon
sont des anticorps monoclonaux et font partie de ce
que l’on appelle les thérapies ciblées.
L’hormonothérapie : Qu’est-ce
que c’est ?
La croissance de certains cancers est stimulée par des
hormones. C’est le cas pour certains types de cancers
du sein ou de la prostate par exemple. On dit de ces
cancers qu’ils sont « hormonodépendants » ou « hormono-
sensibles ». L’hormonothérapie consiste, dans ces cas
là, à empêcher l’action stimulante des hormones sur
les cellules cancéreuses. Elle permet ainsi d’empêcher
le développement de ces tumeurs et leurs éventuelles
métastases.
Quels sont les différents types ?
Il existe plusieurs techniques, qui peuvent être utilisées
seules ou en association, en particulier :
on empêche la fabrication des hormones
impliquées dans la multiplication des cellules cancéreuses
(en supprimant l’activité de la glande qui les produit
par exemple, comme dans le cas d'une ablation des ovaires
pour le cancer du sein)
on a recours à des anti-hormones qui prennent
la place de l’hormone naturelle au niveau des récepteurs
hormonaux des cellules. C’est, par exemple, le mécanisme
d’action du tamoxifène, une molécule largement utilisée
dans le traitement du cancer du sein.
Comment ça se passe concrètement ?
Administrés par voie orale ou en injection intramusculaire,
les traitements d’hormonothérapie peuvent être utilisés
avant une opération chirurgicale pour diminuer la taille
de la tumeur (en néo-adjuvant), après une opération
pour réduire les risques de récidive (en adjuvant),
ou comme traitement au long cours.
Les effets indésirables dépendent étroitement du type
d’hormones impliquées et doivent être surveillés attentivement.
Au bout d’une période de durée variable, il peut se
développer une résistance au traitement suivi. Dans
ce cas, le traitement hormonal est modifié.
Quels sont les progrès ?
L’éventail des traitements d’hormonothérapie s’élargit
grâce à la meilleure connaissance des caractéristiques
moléculaires des cellules cancéreuses, d’une part, et
à une meilleure prise en compte des mécanismes de résistance
aux traitements, d’autre part.
Les thérapies ciblées
Le terme « thérapies ciblées » désigne des nouveaux
traitements qui, comme leur nom l’indique, consistent
à « cibler » précisément certaines caractéristiques
des cellules cancéreuses. Les progrès de la connaissance
en biologie des tumeurs ont en effet permis d’identifier
avec précision le rôle joué par un certain nombre de
molécules dans le développement d’un cancer et de ses
métastases. En s’attaquant à ces molécules, les thérapies
ciblées visent à une plus grande efficacité et, parce
qu’elles ne sont pas dirigées vers les cellules saines,
entraînent moins d’effets secondaires que les chimiothérapies
classiques.
Quels sont les différents types ?
Dans ce domaine thérapeutique en plein développement,
plusieurs types de « cibles » peuvent être visées par
les traitements :
les facteurs qui agissent sur la croissance
cellulaire ;
les facteurs qui favorisent la formation
de vaisseaux sanguins alimentant la tumeur (ce qu’on
appelle l’angiogenèse) ;
les facteurs qui déclenchent le mécanisme
de mort programmée des cellules défectueuses (ce qu’on
appelle l’apoptose).
Cette liste n’est pas exhaustive car, au fur et à mesure
des découvertes, de nouvelles cibles viennent s’y ajouter. Comment ça se passe concrètement ?
Administrées en perfusion ou par voie orale, les thérapies
ciblées sont surtout prescrites en complément d’une
chimiothérapie classique. Avec quelques années de recul,
on observe que leur efficacité ne s'exerce pas de la
même manière pour tous les patients.
Ces thérapies sont en général mieux tolérées que les
chimiothérapies. Cependant, elles ne sont pas totalement
dépourvues d'effets secondaires. Comme pour tout traitement,
une discussion avec l’équipe médicale est indispensable
pour évaluer le rapport entre les bénéfices et les risques
du traitement.
Quels sont les progrès ?
Les thérapies ciblées ont profondément modifié la prise
en charge de certains types de cancer.
Ainsi par exemple, le Glivec® a révolutionné le traitement
de deux formes de cancer. Pour les patients atteints
de GIST (tumeur stromale digestive qui touche plus d’un
millier de personnes chaque année en France), le taux
de survie un an après le diagnostic était de seulement
30% avant l’apparition du Glivec®, il est de 90% aujourd’hui.
Pour les patients atteints de leucémie myéloïde chronique
(plusieurs centaines de nouveaux cas par an en France),
le taux de survie 5 ans après le diagnostic était d’environ
35%, il est aujourd’hui de 90%.
Autre exemple, pour une certaine forme de cancer du
sein, dite HER2+, qui représente 15 à 20% des cancers
précoces du sein. L’Herceptin® (trastuzumab), en traitement
adjuvant après une chimiothérapie, a permis de faire
baisser significativement le risque de décès au bout
d’un à deux ans de traitement (- 33%).
De façon générale, les progrès attendus visent à définir
de nouvelles cibles et à mieux comprendre les mécanismes
d’apparition de la résistance aux thérapies ciblées.
Ils visent également à terme à être capable de définir,
pour un patient donné, un traitement adapté en fonction
de certains critères biologiques des tumeurs.
Auteur : Institut National du Cancer (INCa)
Site internet : www.e-cancer.fr
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