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Arrêter de fumer pour se protéger du Covid-19

 
L’arrêt de la cigarette pourrait augmenter vos chances contre le COVID-19
Si vous avez besoin d'une bonne raison pour arrêter de fumer, que diriez-vous de celle-ci : le tabagisme est un facteur de comorbidité d’un grand nombre de maladies respiratoires, dont celle causée par le Covid-19. Ce virus qui a causé l’une des pandémies les plus graves de notre Histoire contemporaine attaque les poumons du malade. S’ils sont sains et en bonne santé, vos poumons auront plus de chances de venir à bout du virus. Et pour beaucoup, cela passe par un l’arrêt du tabac, en s’épargnant dans la mesure du possible les retombées du sevrage brusque qui affaiblit notre organisme. La cigarette électronique pourrait constituer une alternative douce et progressive pour retrouver des poumons forts.

Pour que les cils pulmonaires redeviennent opérationnels


Bien que la cicatrisation des poumons ne puisse être inversée et que les dégâts soient le plus souvent irréversibles, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) affirment que l'arrêt du tabac présente plusieurs avantages à court terme. Dès les premières semaines, les « cils », projections ressemblant à des poils ou des cheveux qui ondulent d’avant en arrière lorsque l’air entre et sort des poumons, redeviennent opérationnels et jouent leur rôle protecteur de manière plus efficace. Selon le CDC, les cils aident à combattre l'infection et à éliminer le mucus de vos poumons. La toux contribue également à activer le processus d'élimination du mucus dans les poumons, ce qui est particulièrement important lorsque l'on est confronté à un nouveau coronavirus.
Lorsque vous arrêtez de fumer, vous contribuez également à réduire l'inflammation de vos poumons, ce qui vous permet de respirer plus profondément et de ne plus être aussi facilement essoufflé. Bien qu'il faille plusieurs mois pour que vos poumons éliminent toute la crasse du tabac, vous pouvez commencer dès maintenant pour attaquer l’année 2021 dans les meilleures dispositions. Il faut toutefois savoir que le sevrage brusque et violent n’est pas sans impact sur votre santé. En effet, et en plus des nombreux symptômes physiques et mentaux du sevrage, vous allez mettre votre organisme à rude épreuve et affaiblir vos défenses immunitaires en pleine pandémie du Covid-19. C’est pourquoi on vous conseille de passer à la cigarette électronique pour une transition en douceur, sans perdre de vue l’objectif final : arrêter de fumer et de vapoter à court terme. Vous consulter Ce guide pour choisir une cigarette électronique.

Le tabagisme favorise la forme grave du Covid-19


De plus en plus de preuves suggèrent que les fumeurs courent un risque plus élevé de développer de graves complications, voire de mourir d'une infection par Covid-19 que les patients qui ne fument pas. Par exemple, une étude portant sur plus de 1 000 patients en Chine publiée dans le New England Journal of Medicine a révélé que les fumeurs atteints de Covid-19 étaient plus susceptibles de nécessiter des interventions médicales intensives que les non-fumeurs.
Dans cette étude, 12,3 % des fumeurs ont été admis dans une unité de soins intensifs, ont été placés sous respirateur ou sont décédés, contre seulement 4,7 % des non-fumeurs. Les fumeurs peuvent être particulièrement vulnérables au Covid-19 pour plusieurs raisons, mais l'hypothèse du récepteur ACE2 fournit un lien holistique et mécaniste entre le tabagisme et cette infection grave, selon le département de médecine respiratoire de l'University College London.
Selon un rapport publié en 1999 dans l'American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, il est prouvé que le tabagisme augmente le nombre de cellules sécrétoires dans les poumons. Le mucus collant généré agit comme une barrière protectrice, capturant les débris, les aérosols, la fumée et les agents pathogènes qui sont aspirés dans le système respiratoire. Lorsque les patients inhalent de la fumée dans leurs poumons, l'organe renforce ses défenses en construisant plus de cellules sécrétoires et en augmentant la production de mucus. Le même processus se produit chez les personnes exposées à des niveaux élevés de pollution atmosphérique.
Si les futures recherches démontrent le lien entre la quantité de récepteurs et la gravité de la maladie due au Covid-19, les médicaments qui bloquent ou réduisent la sensibilité des récepteurs ACE2 pourraient potentiellement être utilisés comme traitements. D’ici là, la prévention et l’arrêt du tabagisme restent le seul moyen de réduire les risques.