Ce n'est un secret pour personne: le SIDA est un fléau dont les scientifiques les plus renommés de la planète ne parviennent pas à se débarrasser. Apparu à la fin des années 1970, cette pathologie dont l'origine est incertaine cause chaque années des dizaines de milliers de morts. On estime que, de 1981 à 2006, environ de 25 millions de personnes ont succombé au rétrovirus mortel et qu'à ce jour, environ 33 millions de personnes sont séropositives.
Le virus du SIDA s'attaque au système immunitaire et aux anticorps. Les patients atteints n'ayant plus aucune défense, ils contractent des maladies dites opportunistes qui entraînent leur mort.
Une recherche acharnée
Depuis plus de trente ans, les chercheurs sont mobilisés dans la recherche d'un vaccin ou d'un traitement permettant d'éradiquer la maladie, en vain. Si les trithérapies donnent la possibilité aux patients séropositifs de vivre le plus longtemps possible sans déclencher le SIDA, leurs effets secondaires peuvent s'avérer lourds et difficiles à supporter, tant sur le plan physique que psychique. Dès lors, les laboratoires ont besoin de moyens et entre autres pour faire avancer la recherche, d'où les campagnes de dons qui connaissent chaque année un grand succès.
Un nouveau médicament préventif
Toutefois, ces efforts ne sont pas vains puisqu'une lueur d'espoir vient d'apparaître. Le Truvada, issu de cette recherche, devrait être commercialisé dans les jours ou les semaines à venir aux États-Unis. Pris tous les jours par des patients séronégatifs, il permettrait de réduire de 90% le risque d'infection. Mais il est loin d'être totalement efficace, puisqu'une prise non régulière fait chuter le taux de réussite à 44%. De plus, les effets secondaires ne sont pas des moindres. Ainsi, face à des médicaments imparfaits, les médecines douces apparaissent comme un complément intéressant.
SIDA et médecines douces
Bien entendu, les médecines douces et alternatives n'ont en rien vocation à soigner le SIDA. Mais, combinées à un traitement adapté, elles jouent un rôle majeur dans le soulagement de certains symptômes et effets secondaires, et peuvent constituer une aide au renforcement des défenses immunitaires. Ainsi, des dilutions d'acides nucléiques prescrites par un homéopathe pourront stimuler les défenses de la personne contaminée. L'acupuncture, quant à elle, a également vocation à agir sur le système immunitaire, mais aussi sur certains symptômes comme les diarrhées ou l'amaigrissement. Enfin, ne négligeons pas l'aspect psychologique : détente et spiritualité sont de mise lorsque l'on est porteur d'un virus aux conséquences qui peuvent s'avérer dévastatrices sur le plan psychique.
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