Naissances et aides à la procréation

La FIV (Fécondation In Vitro) apparaît de plus en plus comme l'unique solution pour les problèmes d'infertilité. Aujourd'hui, les médecines naturelles et les médecines douces sont à conseiller et à encourager avant d'utiliser les grands moyens que l'on sait être sans danger pour la santé des femmes et des enfants.

A 30 ans, une femme qui souhaite un enfant à 75% de chances d'y parvenir au bout d'une année. A 35 ans ce chiffre passe à 66% et à 40 ans il est seulement de 44%. La FIV classique aboutit à une naissance dans 20% des tentatives, soit un échec dans 80% des cas. La technique de l'ICSI (L’ICSI ou IntraCytoplasmic Sperm Injection a été mise au point en 1992. On injecte directement un seul spermatozoïde dans le cytoplasme de l’ovocyte grâce à un micromanipulateur. On effectue cette étape de la FIV en laboratoire.) donne des résultats un peu supérieurs avec 23% de naissances abouties. Cette technique de l'ICSI est surtout utilisée en cas d'infertilité du père et les femmes traitées sont donc plus jeunes et fertiles.

Après 6 tentatives de FIV (soit environ 2 à 3 ans de traitement, la moitié des femmes de moins de 35 ans donneront naissance à leur premier enfant. Pour les femmes de plus de 40 ans c'est à peine 8% des cas qui aboutissent sur une naissance. En France, près de 110 000 enfants sont nés en 10 ans grâce à l'assistance médicale à la procréation. Mieux maîtrisée aujourd'hui la FIV permet la naissance de 10 000 de ce que l'on a longtemps appelés les "bébés éprouvettes" grâce à cette méthode, dont plus de 50% dans le cadre d'une ICSI .

On notera un lien entre infertilité et surpoids que l'on retrouve dans nombres d'études qui ont montré un impact négatif de l'obésité sur la fertilité. Chez l'homme, le surpoids associe généralement une altération de la qualité du sperme à une dysfonction érectile. Chez la femme, le surpoids allonge le délai nécessaire à concevoir un enfant car il favorise les troubles de l'ovulation et les ovaires polykystiques. Paradoxalement les lipides augmentent la fertilité. Mais il faut diminuer les mauvais gras, les acides gras saturés (AGS) mais sans consommer en excès les acides gras polysaturés (AGPI) comme les omégas 3, oméga 6 et améga 9). Il faut savoir trouver l'équilibre l'essentiel étant de perdre du poids.