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A quel point avons-nous besoin de sommeil ? |
Un tiers de notre vie est consacrée au sommeil. Il nous permet de nous sentir en forme et joue, dès la naissance, un rôle déterminant sur notre équilibre physiologique et psychologique.
Chez les enfants et les adolescents, il assure le bon déroulement de la croissance et du cerveau. Puis, il permet le développement de nos facultés intellectuelles (langage, perception, mémoire, raisonnement) et participe à l’élaboration de nos capacités de jugement et de raisonnement.
Enfin, il joue également sur notre aspect physique en régulant les sécrétions hormonales et la régénération des cellules. Ces éléments influent sur la santé de nos cheveux de notre peau et également de notre appétit.
Les cycles du sommeil
Une nuit se compose généralement de quatre à six cycles.
Chacun dure en moyenne 90 minutes et comprend trois phases :
• Le sommeil léger : c’est l’état de somnolence par lequel débute un cycle du sommeil. Il s’assortit d’une baisse de la vigilance et de la fréquence cardiaque.
• Le sommeil profond : il est physiquement très réparateur et dure plus ou moins 60 minutes. La température, la respiration et l’activité cérébrale diminuent.
• Le sommeil paradoxal : c’est la phase la plus courte d’un cycle (20 minutes environ) durant laquelle nous rêvons intensément. Elle est essentielle à notre équilibre psychique. Le pouls et la respiration sont irréguliers, l’activité cérébrale reprend de façon intense et s’illustre par des mouvements rapides des yeux.
La phase intermédiaire est une période très brève entre deux cycles. Il est fréquent de se réveiller légèrement ou carrément à ce moment. Les nourrissons ont alors plus de mal à se rendormir que les adultes. Plus cette période d’éveil nocturne est longue, moins le sommeil est régénérant.
Combien d’heures faut-il dormir ?
• Un bébé a besoin de 16 à 18 heures de sommeil à la naissance. Ses cycles de sommeil s’étalent sur la journée et la nuit puis deviennent essentiellement nocturnes et sont réduits : à 14 heures avec des siestes après un an, puis à 10-12 heures dès la petite enfance.
• Les enfants doivent dormir 10-11 heures, et les siestes ne sont plus nécessaires à partir de 4-6 ans.
• Les adolescents se couchent plus tard que les enfants, et ont besoin de 8-10 heures de sommeil, à cause des changements physiologiques liés à cet âge.
• Pour les adultes, il est conseillé de dormir en moyenne sept à huit heures mais les besoins en sommeil varient en fonction de chacun.
• Les séniors dorment moins que les adultes, six heures en moyenne pour les plus de 60 ans. Ils se réveillent plus tôt et ressentent le besoin de faire des siestes dans la journée.
Les dangers du manque de sommeil
Dormir peu ou irrégulièrement (par tranche ou très peu la semaine et beaucoup le week-end) comporte un large éventail de conséquences néfastes pour le corps. Une récente étude anglaise a d’ailleurs montré l’influence du sommeil sur les gênes.
Tout d’abord sur le plan physique : en dehors d’un désagréable sentiment d’épuisement général, le manque de sommeil affaiblit les défenses immunitaires ce qui le rend le corps plus vulnérable face à la douleur et aux maladies. Une carence en sommeil peut provoquer un surpoids. De nombreuses études s’accordent à dire que le manque de sommeil dérègle les hormones responsables de notre appétit et celles qui métabolisent le sucre. Nous sommes alors plus enclins à consommer de la nourriture trop caloriques en excès, menant à un surpoids ou de l’obésité ; et risquons aussi de développer du diabète.
Dormir permet de faire baisser temporairement la pression artérielle et de reposer ainsi les vaisseaux et le cœur. Donc, lorsque nous sommes privés de sommeil, le risque d’hypertension artérielle et de troubles cardiaques augmente. De plus, une carence en sommeil entraine du stress, également facteur de l’augmentation de la pression artérielle.
Le sommeil influe également sur notre psychisme. Les personnes qui en manquent sont exposées à une dépression ou à une irritabilité. Les difficultés à s’endormir et les réveils nocturnes sont également un symptôme de la dépression.
Les capacités intellectuelles, telles que la mémoire, la concentration et les réflexes, sont également dégradées chez les personnes qui dorment peu. Celles-ci ont du mal à se concentrer. Leur vigilance baisse, ce qui peut occasionner des accidents de la route. Les picotements dans les yeux et la baisse de l’acuité visuelle provoquée par l’hyposomnie constituent également un danger sur la route.
Conseils pour bien dormir
• Allez vous coucher, tôt de préférence, quand les premiers signes de fatigue apparaissent (bâillements, picotements des yeux) et établissez une routine du sommeil avec des horaires de lever et de coucher réguliers.
• Votre chambre ne doit pas être trop chauffée (18°) et vous offrir du calme et de l’obscurité. > Ne consommez pas d’excitants après 16 heures : alcool, cigarette, thé, café, colas, boissons énergisantes ou contenant de la vitamine C sont à proscrire.
• Manger léger le soir.
• Préférez les activités calmes telles que la lecture à celles devant un écran.
• Pratiquez une activité physique qui régulera votre horloge interne mais faites cela avant 20 heures car l’augmentation de votre température interne risque de vous causer des difficultés à l’endormissement.
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