Le Qigong Sibérien est le fruit de la
rencontre des plusieurs pratiques physiques
et énergétiques (sibérienne, chinoise,
russe, tibétaine, ayurvédique) en Sibérie.
Son but est le développement des capacités
énergétiques de l'homme, la connaissance
de soi, l'amélioration de la santé,
la recherche de stabilité psychologique
et sentimentale, l'harmonie de l'homme
avec les manifestations du monde qui
l'entoure.
"Qi Gong" signifie en chinois "travail
énergétique".
Nous parlons de Qigong Sibérien parce
qu'il se différencie des très nombreux
Qi-Gong chinois par:
- l'intensité des mouvements physiques
(analogie avec le Yoga tibétain)
- l'explication du sens et du but de
chaque mouvement, évitant ainsi explications
nébuleuses, dissimulation et mysticisme
- une vision non déterministe des rapports
entre l'homme et son environnement,
la possibilité d'abandonner une attitude
passive et dépendante pour devenir acteur
et partie prenante de jeux énergo-informationnels.
Parfois, le travail énergétique est
transmis comme une tradition sacrée
à appliquer telle quelle, en liaison
avec une base ésotérique ou mystique
cachée ou même déjà perdue. Le phénomène
est inverse en Sibérie où les gens attendent
et exigent des explications précises
sur tous les aspects de l'enseignement.
Expliquer les pratiques énergétiques
constitue un aspect obligatoire du Qi
Gong Sibérien.
Le Qigong Sibérien contemporain se caractérise
par un processus créatif permanent.
Il reflète la perpétuelle recherche
d'adaptation de l'homme à un environnement
extérieur changeant. A la différence
des chinois qui respectent leurs traditions
comme quelque chose de sacré, il y a
dans le Qi Gong Sibérien un constant
développement des techniques.
Principes du Qigong Sibérien - La
pratique contemporaine
Type, intensité et utilisation des mouvements
physiques (différence avec le Qi Gong
chinois, analogie avec le Yoga tibétain)
La tradition sibérienne reconnaît une
place importante au maintien d’un lien
constant entre travail physique et travail
énergétique. Tout travail physique ou
série de mouvements physiques est accompagné
d’un travail énergétique avec les parties
du corps impliquées. Les processus énergétiques,
comme les sensations, sont facilités
par un travail physique équilibré.
Cette phase d’activation physique est
souvent précédée d’une préparation et
suivie d’un bilan physiologique et énergétique,
voire d’un travail énergétique spécifique
: notre attention, notre intention,
l’analyse de nos sensations accompagnent
et peuvent précéder ou suivre le travail
du corps.
Il est par ailleurs possible de retrouver
au sein des pratiques physiques et énergétiques
sibériennes certains mouvements ou postures
présentes dans les traditions ayurvédiques
et tibétaines. Ces traditions, en effet,
utilisent elles aussi, à la fois les
processus physiques et énergétiques.
C’est ainsi en particulier que pour
les tibétains, il ne peut y avoir de
travail énergétique avant le travail
physique.
Ces exercices physiques préalables,
en raison de leur composante énergétique
d’équilibre et de protection, sont extrêmement
importants pour eux.
Les Arts énergétiques sibériens, quant
à eux utilisent les exercices physiques
pour décontracter le corps, et ainsi
se donner la possibilité de mieux sentir
et manipuler l’énergie. Dans un corps
décontracté l’énergie circule mieux
et est plus facile à identifier, utiliser,
travailler.
Cette forme sibérienne du travail énergétique
n’existe nulle part ailleurs. Elle existe
dans sa partie rudimentaire au Tibet
mais est beaucoup plus développée en
Sibérie, notamment autour de thèmes
centraux tels que :
- La colonne vertébrale et sa souplesse
:
Des mouvements du corps, des bras sont
créés pour activer spécifiquement chaque
segment de la colonne vertébrale ou
les omoplates.
- L’équilibre :
Une grande importance est donnée à l’équilibre
avec l’utilisation de positions qui
requièrent une concentration particulière
de l’attention et procurent ainsi une
activation énergétique complète du cervelet.
- Les articulations, leur souplesse,
le travail avec les « portes » yin et
yang de chaque articulation :
Une sorte de « ventilation énergétique
» est créée avec des techniques de fermeture
et d’ouverture des portes des articulations.
- La souplesse des membranes :
Pour éviter les tensions habituelles
des membranes du corps, de l’enveloppe
des cellules jusqu’à la peau, pour leur
conserver souplesse et élasticité, le
Qi Gong sibérien favorise, développe,
crée, recherche des mouvements inhabituels
et des techniques inattendues pour le
corps.
Dans la tradition sibérienne, le
travail se déroule donc généralement
ainsi :
- exercices physiques avec influence
énergétique, c’est à dire avec l’attention
portée sur les processus énergétiques,
- processus énergétiques facilités par
l’activation physiologique
- méditation qui permet la synthèse
des processus énergétiques et physiologiques
L’étendue du travail énergétique / le
travail sur les corps énergétiques intérieur
et extérieur (différence avec le Qi
Gong chinois actuel, analogies avec
le Yoga tibétain et ayurvédique)
Analogies avec des pratiques voisines
Dans les traditions énergétiques voisines,
le travail est basé sur un certain nombre
de centres énergétiques (dantian, chakkra)
et canaux (méridiens, nadi), par exemple
pour la majorité des Qi Gong chinois,
les 3 dantian (du ventre, de la poitrine
et de la tête) et les méridiens basiques.
Certaines traditions yoggistes, quant
à elles, considèrent l’existence de
7 chakkras, etc. Les arts énergétiques
sibériens travaillent aussi avec ces
centres et ces canaux énergétiques avec
toutefois pour objectif final de réunir
toutes les matières du corps dans une
même unité énergétique.
Les Arts énergétiques sibériens travaillent
avec l’énergie de toutes les matières
du corps, y compris celle qui circule
dans les canaux énergétiques de la tradition
chinoise mais pas seulement.
Par exemple, à l’intérieur du corps,
les techniques chinoises concentrent
de préférence l’énergie dans le dantian
du bas (ventre) sans travailler avec
le dantian de la tête. Une spécificité
très importante du qi gong sibérien,
réside dans le fait qu’il travaille
avec ce dantian et d’une manière générale
avec toute l’énergie de la tête et du
cerveau.
Seul le Yoga touche aussi quelques aspects
de ce type de travail. Ni les techniques
taoïstes, ni les techniques bouddhistes
ne travaillent concrètement avec le
cerveau.
La pratique sibérienne
La distinction la plus significative
de la tradition énergétique sibérienne
concerne le travail sur les corps énergétiques
intérieur et extérieur, incluant la
recherche et le développement constants
des liaisons entre ces deux corps.
Le travail sur le corps énergétique
extérieur et notamment celui sur les
cocons dans les arts énergétiques sibériens
vient de traditions indiennes et tibétaines
qui, elles, parlent de corps astral,
karmique. Il a tire aussi son origine
de techniques aujourd’hui abandonnées
en Chine du Sud, amenées en Sibérie,
acceptées et intégrées aux traditions
en place.
Les liaisons
entre l’énergie extérieure et intérieure,
le canal du haut, le canal du bas et
le canal rapide (différence avec toutes
les autres traditions)
Si les Sibériens travaillent avec le
canal du haut et le canal du bas, évolutions
de la notion chamanique de « puits énergétiques
» du Ciel et de la Terre, ce n’est pas
du tout le cas des traditions énergétiques
voisines ( en particulier chinoises
et tibétaines)
Dans ces traditions n’existe pas non
plus la notion de « canal rapide ».
Ce canal énergétique intérieur traverse
le corps du sommet de le tête (point
Bai hui) au périnée (point Hui yin)
et relie le canal du haut au canal du
bas en empruntant non pas le trajet
de la colonne de vertébrale (« Colonne
de Jade » des chinois, « Sushumna »
de la tradition ayurvédique) mais de
la colonne ligaments qui accompagne
son trajet plus à l’avant.
Cette notion reflète bien l’approche
énergétique Sibérienne, en ce qu’elle
privilégie les liaisons les plus directes
possibles entre l’énergie du Ciel et
de la Terre. Ainsi recherche-t-elle
la possibilité de provoquer l’activation
de chaque cellule du corps, augmentant
ainsi sa capacité à conduire l’énergie.
Il serait alors possible, avec l’aide
du Qi Gong sibérien, de créer un grand
canal énergétique et finalement un grand
centre énergétique qui engloberait tout
le corps.
La question sur les manières de faire
circuler l’énergie à travers le corps
serait alors sans objet.
Place et rôle
de la méditation en musique (différence
avec toutes les autres traditions)
Les Arts Energétiques Sibériens font
une place importante au travail méditatif
: synthèse des processus énergétiques,
eux-mêmes préparés par le travail physique,
la méditation utilise l’effet bio-mécanique
et énergétique des vibrations acoustiques
pour renforcer et préciser les activations
énergétiques au sein des membranes du
corps, des espaces inter-cellulaires
et de sous-systèmes physiologiques et
énergétiques spécifiques.
Deux caractéristiques renforcent la
spécificité typiquement sibérienne de
l’ensemble de ces techniques méditatives
:
Il ne s’agit pas de méditations spontanées
et passives mais d’un travail énergo-
informationnel doté d’un but concret
et défini, par exemple lors d’un travail
physique et énergétique préalable. Ces
techniques utilisent la plupart du temps
les vibrations de la musique. Il s’agit
le plus souvent de vibrations suffisamment
fortes pour non seulement être entendues
mais aussi faire entrer en résonance
toutes les membranes du corps.
Il s’agit également de vibrations suffisamment
riches ou au contraire sélectionnées
spécifiquement (timbres, fréquences
…) pour activer les systèmes énergétiques
et/ou parties du corps concernés. L’influence
de ces vibrations est alors utilisée
de façon active et consciente sur des
zones précises du corps avec un objectif
défini lié aux processus de décontraction,
guérison, renforcement des parties impliquées.
Place de l’explication
du travail énergétique (différence avec
toutes les autres traditions énergétiques)
Dans bien des traditions, le travail
énergétique est transmis comme émanant
d’un savoir « sacré » à appliquer tel
quel, en liaison avec une base ésotérique
ou mystique incompréhensible pour les
non-initiés voire pour qui que ce soit,
les bases de ces traditions étant souvent
perdues. Le phénomène est inverse en
Sibérie.
Ainsi de tous temps, les maîtres sibériens
comme étrangers venus en Sibérie furent
tenus de tout expliquer de leur travail
et de leurs pratiques, sous peine de
voir leur enseignement déconsidéré.
Pour des raisons sans doute autant culturelles,
qu’historiques ou géo-politiques les
peuples sibériens ont toujours gardé
cette tradition pragmatique d’accueil
de l’enseignement proposé par l’extérieur,
d’ouverture aux apports étrangers pour
peu qu’ils soient adaptables aux pratiques
sibériennes de survie, grâce à l’explication.
Ainsi donc, « expliquer » constitue
encore de nos jours, en Sibérie, un
aspect quasi-obligatoire de l’enseignement
pour tous les professeurs de qi gong
ou autres arts énergétiques et pas seulement
pour les maîtres venus de Chine ou d’ailleurs.
Importance
du travail informationnel (analogie
avec la composante spirituelle de certaines
traditions : ayurvédique, bouddhiste…)
Il est important de mentionner ici l’importance
que les arts énergétiques sibériens
attachent au travail informationnel
: travail avec les Centres et avec le
Canal du Haut, nettoyages et activations
informationnels, extra-homéopathie …
Ce travail, présent dans les traditions
plutôt orientées vers la spiritualité
(ayurvédiques, bouddhistes …), l’est
également dans la tradition sibérienne
au même titre que le travail énergétique
dont il est le complément indispensable
et antagoniste.
S’agissant de travail énergétique au
sens sibérien, on pourra donc, plus
souvent utiliser le terme plus approprié
de travail énergo-informationel.
La tradition
ésotérique sibérienne : une tradition
humaniste non déterministe (différence
avec toutes les autres traditions, en
particulier ayurvédique)
L’ésotérisme sibérien cherche à mettre
en évidence une vision non déterministe
des rapports entre l’homme et son environnement.
Celui-ci a la possibilité d’abandonner
une attitude passive et dépendante pour
devenir acteur et partie prenante de
tous les jeux d’influences énergo-informationnels.
Il peut alors créer sa propre dynamique
d’interaction avec potentiellement,
tout type d’influence extérieure et
en particulier son « corps karmique
» (au sens ayurvédique du terme).
Cette tradition ésotérique s’est développée
très vite en Sibérie, notamment à la
faveur des séjours en Russie d’Helena
P. Blavatsky. De nombreuses personnes
ont également nourri cette tradition
dont l’écrivain Alice A. Bailey et les
peintres russes Nicolai et Helena Rerich
qui ont passé leur vie à voyager en
Inde, au Tibet, et Chine à la recherche
de connaissances ésotériques.
Ce volet ésotérique permet aux arts
énergétiques sibériens de laisser la
voie ouverte au développement de la
personne sans limites fixées à priori.
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