|
INSCRIVEZ-VOUS
A LA LETTRE D'INFORMATIONS |
|
|
|
|
|
|
La gémmothérapie |
|
La gemmothérapie est une médecine non
conventionnelle fondée par le docteur
Pol Henry, elle utilise des tissus embryonnaires
végétaux en croissance tel que jeunes-pousses,
bourgeons, radicelles, préparés par
macération dans un mélange d'eau, de
glycérine et d'alcool pour obtenir un
extrait que l'on nomme « macérat glycériné
».
Le mot gemmothérapie provient du latin
« gemmae », qui signifie à la fois bourgeon
et pierre précieuse (allusion à la stabilité
apparente des bourgeons en hiver ainsi
qu'à leur préciosité)
|
|
|
|
Article : La gemmothérapie par Alexandre
Koehler
Branche des plus prometteuses de la
phytothérapie rénovée, la gemmothérapie
préconise l’usage des tissus embryonnaires
de végétaux sous forme de macérats glycérinés,
en vue de drainages organiques adaptés
aux différentes grandes indications.
Qu’est-ce que c’est ?
Utilisant des bourgeons, jeunes pousses,
chatons, radicelles, écorces de racines
et de tiges, semences ou glands d’une
cinquantaine de variétés de plantes
médicinales, la Gemmothérapie se développe
actuellement d’une manière prodigieuse,
tant en France qu’à l’étranger, et se
voit surtout prescrite par des homéopathes,
phytothérapeutes et naturothérapeutes.
Initiée dans les années cinquante, sous
une forme assez différente, par le Dr
Pol Henry qui employait des bourgeons
végétaux dilués à la première décimale,
la forme actuelle de la Gemmothérapie
n’a toutefois été crée, par le Dr Max
Tétau, qu’au début des années soixante
dix. Depuis, elle reste prescrite à
la même dilution qu’originellement,
mais n’a cessé de s’enrichir de nouvelles
expériences cliniques et pharmacologiques.
Une grande puissance thérapeutique
Si, en phytothérapie classique, on n’emploie
presque exclusivement que des plantes
adultes, fleurs, tiges, feuilles ou
racines, d’ailleurs souvent séchées
et réduites en poudre, en revanche,
en gemmothérapie, ce sont les bourgeons
ou les parties les plus jeunes de la
plante, à l’état frais, que l’on réserve
à la préparation pharmaceutique.
Pourquoi ?
Tout d’abord parce qu’à son premier
âge, toute vie organique démontre une
beaucoup plus grande vitalité que par
la suite. Dans le cas du végétal, ce
sont les principes actifs qui se trouvent
infiniment plus concentrés dans les
bourgeons ou les jeunes feuilles ou
radicelles. La partie embryonnaire du
végétal s’est ainsi révélée suractive
au plan thérapeutique, mais aussi mieux
définissable au plan pharmacologique.
Les indications phytothérapiques classiques
restaient en effet relativement vagues,
alors que les indications cliniques
des gemmothérapiques ont pu être spécifiées
d’une manière beaucoup plus précise.
On sait, par exemple, que le bourgeon
de cassis est anti-inflammatoire par
stimulation de la corticosurrénale,
ou que le bourgeon de figuier, en régularisant
le fonctionnement de l’axe cortico-diencéphalique,
s’est avéré être un anxiolytique très
performant en cas de troubles psychosomatiques
ou névrotiques... Or, il est bien évident
que ni le cassis ni la figue, même à
l’état de nature, n’avaient révélé d’aussi
précises et puissantes caractéristiques.
Autre exemple : le Tilleul, qui était
connu pour ses vertus sédatives légères,
est aujourd’hui employé par la gemmothérapie,
sous forme de bourgeon, pour rivaliser,
mais de manière totalement non toxique,
avec des tranquillisants pharmaceutiques
puissants.
Les gemmothérapiques, à ce titre, peuvent
donc bien être considérés comme des
phytothérapiques révolutionnaires, tout
à fait dignes de s’inscrire dans une
médecine moderne... mais naturelle !
Des vertus drainantes
Créée par des médecins homéopathes,
la gemmothérapie a fondamentalement
été conçue comme méthode de drainage
s’inscrivant dans une philosophie et
une prescription homéopathiques.
Ce drainage vise à désintoxiquer l’organisme
en facilitant le travail des émonctoires.
L’utilité d’une telle action est double
: premièrement, en éliminant les substances
toxiques et les déchets, on réduit les
risques de pathologie ; et secondairement,
on favorise l’efficacité du remède homéopathique.
En homéopathie, il est vrai qu’il existe
divers moyens de drainer l’organisme
: mélanges de basses dilutions, association
de certains remèdes considérés comme
canalisateurs, organothérapie diluée
et dynamisée... et gemmothérapie. Cette
dernière agit en stimulant les organes
d’élimination grâce à ses principes
actifs riches en substances de croissance
(giberellines et auxines). Ce faisant,
le terrain du malade est épuré de tous
les déchets qui provoquaient des symptômes
brouillant le véritable problème ; et
le médecin peut alors analyser plus
précisément le cas de son patient, et
prescrire le traitement approprié.
Comment prendre les gemmothérapiques?
Médicament phyto-homéopathique particulièrement
naturel, le gemmothérapique, on l’a
dit, est confectionné à l’aide de tissus
embryonnaires de végétaux à l’état parfaitement
frais. C’est en effet dès leur récolte
que les bourgeons sont mis à macérer
dans un mélange d’alcool et de glycérine
où il resteront durant trois semaines
avant d’être filtrés. Une dilution à
la première décimale, dans un mélange
d’eau, d’alcool et de glycérine, achève
la fabrication du produit qui sera ensuite
généralement conditionné en flacons
de 60 ou de 125 ml.
La dilution à la première décimale hahnemannienne
s’explique tout simplement par la très
forte concentration en principe actif
des bourgeons frais qui risqueraient
donc, à l’état de teinture mère, de
provoquer différents phénomènes d’intolérance
chez certains sujets sensibles. Cette
dilution minimale ramène ainsi le remède
à une concentration qui reste directement
active mais totalement sans danger.
Les gemmothérapiques se prennent habituellement
à raison de 50 à 75 gouttes par jour,
mais sans mélanger les différents flacons
entre eux ni les prendre au même moment
de la journée, au cas où plusieurs d’entre
eux seraient prescrits.
Ainsi, le cas échéant, répartira-t-on
ces remèdes matin, midi et soir, voire
à 10h et à 17h lorsqu’ils sont encore
en plus grand nombre.
Enfin, les gouttes de ces macérats glycérinés
se mélangent généralement à un petit
verre d’eau.
Les drainages gemmothérapiques
· Drainage général : Betula pubescens,
Quercus pedonculata.
· Drainage du foie : Rosmarinus off
(jeunes feuilles), Juniperus com (jeunes
pousses).
· Drainage des reins : Betula pub (écorce
interne de racine), Juniperus com (jeunes
pousses).
· Drainage de la vessie : Vaccinium
vitis idaea (jeunes pousses), Calluna
vulg.
· Drainage des intestins : Vaccinium
vitis idaea (jeunes pousses).
· Drainage de l’estomac : Ficus car
(bourgeons), Alnus glut (bourgeons).
· Drainage des poumons : Viburnum lant
(bourgeons), Coryllus av (bourgeons).
· Drainage du cœur : Crataegus ox (jeunes
pousses), Cornus sang (bourgeons), Syringa
vulg (bourgeons). · Drainage des artères
: Populus nigr (bourgeons), Cornus sang
(bourgeons).
· Drainage des veines : Sorbus dom (bourgeons),
Castanea vesc (bourgeons).
· Drainage de la peau : Ulmus camp (bourgeons),
Cedrus lib (jeunes pousses).
· Drainage des nerfs : Tilia tom (bourgeons),
Ficus car (bourgeons).
|
|
|
|
|
|